Pentimento pieces are available as 22" x 28" archival prints on artist paper, torn edges, floated and framed in black; or 8" x 10" archival images on watercolor paper, floated on 16" x 20" waxed black iron base (pictured above).
The renovation of the Champs Elysees-Clemenceau tunnel of the Paris Metro took place in the summer of 2005. The freshly-exposed walls revealed layer-upon-layer of posters, graffiti, signage, and conduit wires. The surface had patinated into a collage whose elements spanned more than a century of styles, concerns and images. Multiple layers, water damage, time and markings - both deliberate and random - were the plaster and pigment that created this fresco.
When the train braked into the Champs Elysees-Clemenceau station, the tunnel was dim and featureless. If not for commuters on the platform, the station would have appeared closed. It wasn't until we began to pull out of the station that the walls attracted my attention. I quickly took the Metro back to explore what seemed to be a larger-than-life collage. It had an almost organic feel to it. Everything was at the same time retreating and relevant in the one hundred year span the walls encompassed. I began documenting the walls with my camera.
The collage-like abstractions of the images are informed by the work of photographer Aaron Siskind, the artist Jacques Villeglé (who removed entire walls of posters in the city of Paris from the 1940s to the 1960s) and other artists who have found composition in decomposition. The murals evolved without any color scheme or deliberate design, yet the lens' eye intuitively seeks out the beauty, the juxtapositions and the mark-making suggestions. The result is a series of images, excavated from beneath the streets of Paris, created by time and the city itself.
Kate Sartor Hilburn, Choudrant, Louisiana, 2009
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La station de métro Champs Elysées-Clemenceau a été rénovée à l'été 2005. Ses parois ont révélé des couches superposées d'affiches, de réclames, de graffitis et de fils électriques. Plus d'un demi siècle de styles et d'images d'époque révélaient des modes de vie fondus en un collage patiné. Au lieu d'avoir été fabriquée avec du plâtre et des pigments, cette fresque a été façonnée par le temps, les fuites d'eau, et le papier collé et recollé couche sur couche.
Je suis arrivée à la station Champs Elysées-Clemenceau par un le tunnel mal éclairé et sans rien de remarquable. J'aurais pensé que la station était fermée si je n'avais pas aperçu les passagers sur le quai. Ce n'est qu'en quittant la station que les murs ont attiré mon regard. Immédiatement, je suis descendue et j'ai repris le train dans le sens inverse pour découvrir et examiner ce qui semblait être un collage beaucoup plus grand que nature. Il y avait un coté organique à la chose. Des collages vieux de 60 ans semblaient à la fois s'effacer et reprendre vie. J'ai commencé à explorer le mur avec mon appareil.
L'abstraction des collages renvoie à l'œuvre du photographe Aaron Siskind et d'autres artistes qui ont recomposé des images à partir de la décomposition. Ces compositions murales sont nées sans dessins ou combinaisons de couleurs établies; pourtant l'intuition de l'œil du photographe révèle leur beauté, souligne les juxtapositions, et les dessins des marques commerciales. Le résultat de mon travail est une série d'images, surgis du dessous des rues de Paris, créées par le temps et par la ville elle-même.